L’interview de Thierry Touzet dans un article du Berry républicain le 22/04/20 a fait réagir nos adhérents experts sur le véritable niveau de nos nappes phréatiques.

Il m’a paru intéressant de vous le faire partager. Comme vous le savez, la première richesse de notre patrimoine fluvial est l’eau tant par sa quantité que par sa qualité. Je vous souhaite bonne lecture.

Dominique OURSEAU
Président de l’Entente.

Je ne sais trop quoi penser de cet article ; en fait, si, je pense que Thierry Touzet se montre beaucoup trop optimiste ; il n’a quasiment pas plu ni neigé de tout l’hiver ; et la saison est annoncée plutôt sèche jusqu’à juin au moins !

Comparer ainsi 2020 à 2019, et en déduire que l’année 2020 est bonne, parce que moins mauvaise que 2019, me semble être, pour le moins, une grossière erreur de raisonnement, dans la mesure où 2019 a été une année record ! Lire la suite ->
Jacques ROMAIN

Je partage, ô combien l’opinion de Jacques sur le sujet du niveau des nappes et je conteste aussi l’optimisme du fonctionnaire Touzet ; d’accord avec le relevé mathématique immédiat, mais quelques précisions, rapport à mon métier :

–          Avec les géologues, il est très fréquent que nous appelions eaux superficielles non seulement les eaux courantes dites de « surface » (cours d’eau) mais aussi la nappe phréatique immédiate qui subsiste dans la 1-ère couche étanche, car ces deux « réserves » d’eau sont intimement liées >> en effet, Lire la suite —>
Jean-Yves BEAU

Pour compléter l’information de Jean-Yves sur le rechargement des nappes et les perturbations du cycle de l’eau causées par l’homme, je tiens à apporter mon témoignage tiré d’une expérience vécue :

En tant que VP du SIVY (Syndicat Interco de la Vallée de l’Yèvre), j’étais invité aux AG de la CUMA hydraulique agricole du Berry Nivernais. J’y ai entendu la plus grosse ineptie qu’il ne m’a jamais été donnée d’entendre dans une réunion ; le président de la CUMA a affirmé, sans sourciller, que le drainage agricole est un « évacuateur de crues », si, si, sans rire ! Avec le technicien du SIVY, spécialiste de la rivière, nous avions beau argumenter en affirmant qu’au contraire, le drainage est un accélérateur de crues, il a été impossible de l’en faire démordre ! Nous étions en territoire « hostile », nous avons donc été obligés d’abandonner la joute oratoire !
Voir à droite l’article de Jacques ROMAIN dans l’Echo du Berry.
Jacques ROMAIN

J’ai lu avec la plus grande attention les analyses faites par Jacques et Jean-Yves. Je partage bien évidemment ces analyses et dénonce avec eux la surexploitation des nappes souterraines et les conséquences désastreuses de cette surexploitation pour l’ensemble des espèces de la planète.

Sans avoir les connaissances de Jean-Yves, j’ai été surpris de l’effet de rechargement des nappes superficielles durant ces six derniers mois. J’en veux pour preuve une « mare » creusée dans les années 90  Lire la suite —>
Jean-Pierre PESTIE

Là aussi, entièrement d’accord avec Jean-Pierre et ses observations sont tout à fait pertinentes. Si on pousse encore un peu plus loin dans les capacités de rechargement des nappes, j’attire votre attention sur des petits détails hydrologiques :

–          Même en cas de fortes précipitations, considérant comme hypothèse que nos réservoirs sont vides à l’arrivée des fortes pluies, les plus accessibles ou les cavités qui communiquent entre elles s’égalisent et présentent alors un niveau correct ; Lire la suite —>
Jean-Yves BEAU

Un autre article sur le sujet : L’Echo du Berry du 19 au 25 avril 2018 signé Jacques ROMAIN.

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